Wellington
2018-10-09

Aujourd’hui la journée entière était consacrée à la ville de Wellington. C’est une ville charmante qui est assez concentrée et où il semble difficile de circuler en voiture. Heureusement tout ce que nous voulions voir se trouvait dans un périmètre de quelques kilomètres autour de l’hôtel.
Nous avons commencé la journée par la visite du musée Te-Papa, un musée sur 6 étages avec des exhibitions sur la culture maori mais aussi sur la guerre, l’art et des expositions spéciales ponctuelles. L’entrée est gratuite et nous sommes arrivés juste avant l’ouverture qui est à 10 heures.
En raison de tous les sites que nous souhaitions voir aujourd’hui nous avons concentré notre visite autour de l’exposition sur les maoris. Nous n’avons toutefois pas beaucoup de photos puisque les responsables du musée demande de ne pas prendre de photo pour des questions de droit d’auteur (c’est ce qui est indiqué). Nous avons respecté la consigne sauf pour ces quelques photos prises à l’extérieur des salles où la consigne était affichée. La première montre un waka, un canot qui est cérémonial ou qui permet de voyager de longues distances, quoique ces derniers ont plus souvent l’apparence d’un catamaran. La deuxième est une gigantesque sculpture qui se trouve dans le hall d’entrée du musée et la dernière est celle d’une reproduction géante du traité de Waitangi signé en 1840 par les chefs maoris de Nouvelle-Zelande et la couronne britannique. Quand on lit le 2ième paragraphe on réalise que bien que la couronne reconnaissait la possession des terres aux maoris elle se gardait le droit de se les approprier pour une somme qu’elle jugeait adéquate, ce qu’ils firent allègrement.
Nous avons aussi vu dans le musée un canon du Endeavour le navire de James Cook. Le canon avait été largué avec beaucoup d’autres choses pour délester le navire qui était resté pris au large de l’Australie. Il semble que la manœuvre avait réussi.
Après notre visite du musée nous souhaitions voir le jardin botanique de Wellington pour lequel nous devions marcher plusieurs kilomètres mais avec une ascension assez importante. Une chance que Wellington possède un « cable car » qui permet de faire l’ascension sans effort. Le billet est 5$ par adulte pour un aller simple ce qui est très raisonnable puisque ça constitue en soi une attraction qui comporte aussi un aspect très pratique. Il y a 5 stations et 2 wagons (un qui monte et un qui descend) qui se croisent à mi-chemin à un endroit où il y a 2 voies sur une longueur un peu plus grande que la longueur d’un wagon. C’est un ballet bien orchestré sinon le résultat serait catastrophique.
Nous avons donc procédé avec la visite du jardin botanique qui est aussi gratuite et qui se trouve à proximité du « cable car ». Nous avons fait seulement le chemin principal et n’avons pas emprunté tous les petits sentiers secondaires. Nous avons quand même pu voir la flore de différentes régions: Australie, Afrique, Amérique du Sud et évidemment la Nouvelle-Zélande. Le chemin serpentait l’ensemble en descendant la colline où le jardin est situé puisque Wellington est une ville avec beaucoup de dénivelés. Ce n’est pas une ville plate et ce dans tous les sens du terme.
La suite du parcours que nous avions déterminé pour économiser nos pas et optimiser notre temps nous amenait à Zealandia, une réserve pour différentes espèces de faune et de flore. C’était une suggestion de la préposée du « iSite Wellington » le site d’information touristique de Wellington situé près du waterfront où nous étions allés nous promener hier. Elle avait mentionné que nous pourrions y voir des kiwis (les oiseaux pas les fruits) puisque nous tenons absolument à en voir de nos yeux pendant que nous sommes en Nouvelle-Zélande. Nous avons bien aimé l’endroit même s’il fallait marcher quelques kilomètres pour s’y rendre, en grimpant de surcroît et ce même si nous n’y avons pas vu de kiwis (il n’y en a pas à cet endroit malgré ce qu’on nous a dit).
Au cours de notre trajet nous avons aussi pu réaliser qu’il y a toujours un prix à payer quand on pense sauver du temps et des efforts en prenant des raccourcis. Après avoir marché un peu dans une rue qui montait sur une bonne distance nous avons vu une affiche qui indiquait un passage pour aller sur la rue suivante que nous savions devoir emprunter selon le parcours. Croyant économiser des efforts d’ascension, voici à quoi nous avons eu droit. Il y avait aussi un bout de sentier avec une pente assez prononcée. Tout ça pour se rendre compte que nous avions été un peu trop haut et un peu trop loin en empruntant ce « raccourci ». Nous avons aussi pu constater qu’il y a des gens qui doivent emprunter ces escaliers pour se rendre à leur résidence; beaucoup de maisons dans cette section de la ville (et d’autres aussi selon ce qu’on voit autour) sont situées à flanc de colline avec très peu de terrain et aucun endroit pour stationner une voiture ou même de rue pour s’y rendre.
La visite de la réserve Zealandia a somme toute été intéressante même si elle nous a fait marcher plusieurs kilomètres, sur le site en plus du chemin pour s’y rendre. Nous n’y avons pas vu de kiwis mais nous avons vu des exemplaires de geckos et de tuataras (lézards), différentes sortes d’oiseaux dont des canards et des oiseaux qui comme les kiwis ne volent pas, les takahë.
Il y avait aussi des exemplaires de käkäs (sortes de perroquets). Ces derniers démontraient d’ailleurs une certaine intelligence car ils devaient actionner un levier avec leur poids pour ouvrir la réserve de leur nourriture. Beaucoup d’autres oiseaux se tiennent autour en espérant avoir l’occasion d’avoir accès à la réserve de nourriture mais peu y réussissent et ils ne sont pas assez lourds pour actionner le levier.
Le site de la réserve est aussi très beau et on a peine à croire que c’est en plein cœur de Wellington, tout comme le jardin botanique d’ailleurs. La photo d’en-tête de la chronique est celle du lac formé par le barrage situé au haut de la réserve et qu’on doit traverser pour boucler le circuit et prendre le sentier du retour.
Après la visite de Zealandia, nous avons constaté qu’une navette gratuite nous reconduisait jusqu’au « cable car »; nous avons été facilement convaincus d’en profiter. Nous avons repris le « cable car » pour redescendre car nous souhaitions visiter encore un endroit et le temps filait rapidement.
Nous avons donc atteint notre dernière destination Old St-Pauls, une belle église en bois construite par les anglicans en 1865. Malheureusement en y arrivant nous avons eu droit à ceci:
Il semble que l’endroit est très prisé pour des cérémonies de mariage. Voici donc quelques photos que nous avons pu prendre de l’endroit et une photo de ce que nous aurions pu voir de nos yeux mais que j’ai téléchargé d’un site internet.
En route vers Old St-Paul’s nous sommes passés devant le siège du parlement de la Nouvelle-Zélande puisque Wellington en est la capitale.
Nous sommes ensuite revenus à l’hôtel en prenant un taxi, notre marche de la journée ayant été suffisante (il aurait fallu marcher encore plusieurs kilomètres). Après une douche un bon souper dans un resto tout près de l’hôtel: Fidel’s Cafe (nous sommes après tout situés sur Cuba street).
Demain matin nous allons quitter l’île du nord via un traversier qui nous mènera de Wellington à Picton sur l’île du sud, une traversée de 3 heures 30.
Cada dia tengo prisa por leer tu aventura, es muy interesante y educativo. Es un pais muy especial y los paisajes son magnificos. Lo siento si escribo en espanol pero quiero asegurarme que tu no olvides lo que tu aprendi durante tus cursos.
Gracias por el comentario en español; Realmente no hemos practicado mucho en las últimas semanas, pero nos recuperaremos seriamente. Después de todo, lo necesitaremos para nuestro próximo destino en la primavera.
Es genial poder seguirte a través de este blog. Bon, pour des raisons pratiques, je continuerai en français… 🙂 J’aime bien te lire Gilles et je pense bien faire quelque chose de semblable lors de nos prochains voyages. Celui-ci (le vôtre) se rapproche de ceux que nous faisons habituellement à l’exception de vos déplacements en voiture (ça aussi nous étudions la question pour les prochains). Même si nous choisissons la voiture au lieu des transports locaux, je considère que les déplacements à pied permettent de mieux « respirer » le pays visité, surtout des pays qui diffèrent beaucoup au niveau culturel : j’ai souvent fait mes plus belles découvertes entre deux visites planifiées. Mais bon, je vous souhaite une bonne continuité, vraiment trippant à date et on dirait bien que vous avez la météo sur votre bord. Ciao !