Rotorua – Parc National de Tongariro

Aujourd’hui notre horaire prévoyait la visite d’un site d’activité géothermique près de Rotorua: Wai-O-Tapu. Autant la forêt de séquoias avait une beauté presque poétique autant le site d’aujourd’hui avait une beauté sauvage et imprévisible. Décidément, notre expert-voyage nous a prévu des endroits vraiment magnifiques et intéressants (merci Sophie Jacques d’Uniktour).

Notre visite du site commençait par le spectacle d’un geyser qui s’active tous les jours à 10:15 : le Lady Knox. Bon, c’est effectivement un geyser assez régulier mais disons qu’on triche un peu. Le geyser a une périodicité de 24 à 72 heures mais pour permettre aux gens de le voir, on le « provoque ». Ce sont des prisonniers qui travaillaient à proximité il y a un siècle qui l’ont découvert par hasard. Ils ont trouvé une source d’eau chaude et ils ont décidé de s’y laver et d’y faire leur lessive. L’action du savon dans l’eau a provoqué l’éruption du geyser qui n’avait pas de promontoire à cette époque. On reproduit aujourd’hui le principe avec un produit similaire sans composante chimique nuisible. Ne me demandez pas de vous expliquer le processus mais je pense que l’eau en surface est plus froide et que le produit en change la densité pour permettre à l’eau chaude dessous de forcer le passage. C’est donc la maîtresse de cérémonie qui s’est chargée de déclencher le geyser en y versant ledit produit. Le résultat est assez intéressant et après quelques minutes où de la mousse s’échappe de l’orifice le jet d’eau monte à plusieurs dizaines de pieds dans les airs et dure au moins 10 minutes.

Après ces 10 minutes on évacue l’amphithéâtre et la raison est assez pathétique. Ils ne faisaient pas ça auparavant mais ils se sont rendus comptes que des gens attendaient que tout le monde soit parti pour jeter des pierres ou autre chose dans le trou. Forcément, a l’éruption suivante ce qui était entré ressortait. Y faut toutes sortes de monde pour faire un monde alors il faut croire qu’il faut des épais et des inconscients.

Le site offre plusieurs parcours selon le nombre de formations qu’on souhaite voir et nous avons choisi de faire le parcours le plus long pour voir tout ce qu’il y avait à voir. Il y avait vraiment de tout. Des puits de différentes profondeurs avec de l’eau, de la boue ou seulement des fumerolles au fond. Des lacs et des étangs de différentes couleurs et même parfois avec plusieurs couleurs. Et toujours cette odeur de soufre qui nous accompagne, mais on s’y fait.

Il y avait même un endroit nommé en mon honneur. Ce qui a fait rire la préposée aux billets quand nous sommes arrivés. La 2ième photo qui suit montre la « pool » en question et démontre hors de tout doute que je suis un gars fumant.

Une fois notre parcours terminé, visite à la boutique souvenirs. Cette fois j’ai jeté mon dévolu sur un tiki avec un bandeau. Nous avons ensuite pris la route pour notre gite de ce soir dans le Parc National de Tongariro. En chemin nous passion à côté du lac Taupo, le plus grand lac du pays. Nous avons décidé d’arrêter dans un resto sur le bord du lac: le Jolly Good Fellows. Excellente bouffe et service très sympathique. La serveuse m’a convaincu de prendre un dessert même si je n’avais plus faim; elle n’a pas eu besoin d’insister longtemps puisque le menu proposait entre autres un dessert que j’ai découvert en Nouvelle-Zélande et que j’avais déjà mangé deux fois jusqu’à présent: un sticky date cake.

En traversant le Parc nous avons d’abord fait un petit arrêt après une bonne ascension sur la route pour un magnifique point de vue du lac Taupo.

Puis après quelques dizaines de kilomètre nous avons eu droit au spectacle des principales montagnes du parc: le mont Tongariro, le mont Ruapehu et le mont Ngauruhoe. Ce dernier est mieux connu de la planète comme la Montagne du Destin de la trilogie du Seigneur des anneaux où Frodon doit jeter l’anneau pour le détruire. La première photo montre le mont Tongariro à gauche et le mont Ngauruhoe à droite. La deuxième photo montre seulement le mont Ngauruhoe et la troisième montre le mont Ruapehu qui est aussi le plus haut des trois sommets.

Nous avons d’abord passé devant sans savoir laquelle des montagnes était la bonne. Après avoir déposé nos choses à l’hôtel nous sommes revenus sur nos pas sur à peu près 20 kilomètres en arrêtant à différents endroits en bordure de la route pour trouver le meilleur angle. La montagne est malheureusement restée partiellement cachée par les nuages refusant de se révéler; est-ce que ce serait l’œuvre de Sauron? Nous allons nous essayer une dernière fois demain matin en repartant vers notre prochaine destination.

Au retour nous avons trouvé un charmant petit Café dans une ancienne gare de chemin de fer pour souper; un autre excellent repas.

Demain, notre parcours sera un des plus longs du voyage jusqu’à présent et il nous mènera jusqu’à Wellington, notre prochaine destination.

2 Replies to “Rotorua – Parc National de Tongariro”

  • Toute une variété de paysages magnifiques! Ça va toujours bien, la conduite à gauche? Ça devrait sûrement bien aller pour vous rendre jusqu’à Wellington puisque vous semblez emprunter une autoroute tout le long. Est-ce que tu conduis aussi, Lynda?

    • Jusqu’à présent elle a conduit environ 200 pieds dans le stationnement de l’hôtel à Rotorua. Ce matin elle devrait conduire dans quelques minutes quand on va repartir après déjeuner. En passant les autoroutes ici sont des routes à une voie de chaque côté sauf dans les grandes régions urbaines. On en a vu seulement à Auckland jusqu’à présent.

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