Lynda à Mérida
2025-03-11

Mérida est de loin la plus belle grande ville d’Amérique latine que nous avons eu l’occasion de visiter. Pour ma part, j’ai adoré déambuler dans la ville et observer ses petites maisons colorées, ses grandes casas coloniales, ses portes de géants, ses rues en brique avec ses trottoirs tout croche ainsi que ses nombreux parcs et églises.


C’est aussi la ville où j’ai été témoin du plus grand nombre d’événements culturels gratuits. Il y a eu le Merida Fest au début janvier qui pendant trois semaines a célébré l’anniversaire de la fondation de la ville avec une centaines d’événements en tous genre.
Il y a eu le carnaval, période de 7 jours de spectacles et de défilés où les gens font des “excès” avant d’entreprendre le carême.

Mais surtout, et ce en tout temps, on peut voir dans les différents parcs de la ville, de la danse traditionnelle (vaquería), de la danse sociale avec orchestre, des démonstrations du jeu de pelote maya, des soirées mayas ou mexicaines avec des chants et de la danse. Les expositions, le zoo, même certains films au cinéma sont en accès libre pour tous. On a dû payer une entrée uniquement dans certains grands musées.

Merida est aussi la ville où nous avons marché sans aucune crainte le soir comme le jour. Les rues sont assez bien éclairées et surtout elles ne sont jamais complètement désertes. On y voit des familles, mêmes de jeunes femmes seules y déambuler. On sent une atmosphère de bonne entente entre les mexicains et les touristes. Les gens nous sourient, souvent nous saluent et parfois se mettent même à nous jaser.
Autre avantage, Mérida est super bien située géographiquement pour permettre à quiconque de visiter une très grande partie du Yucatan et de ses trésors. A peu près tous les points d’intérêt se situe à un maximum de 2 heures de route. Les transports en autobus sont efficaces et vraiment pas chers, la location d’une voiture n’est absolument pas nécessaire.

Maintenant, voici les usuels petits désagréments. Qui dit Amérique Latine dit papier cul dans la poubelle. Au Airbnb, on arrive à contrôler les odeurs et notre dégoût en changeant les sacs souvent et en utilisant du pschitt mais parfois dans les toilettes publiques, ouf! Autre inconvénient, ici l’eau de la champlure n’est pas potable, on doit faire attention pour ne pas l’oublier parce qu’ensuite, on en revient au premier inconvénient. Moins les cacas sont propres, pires sont les poubelles. 🤷♂️
Il y a aussi énormément de bibittes et pas justes des moustiques. On s’est acheté du RAID à l’orange et aussi à l’eucalyptus et on pschitt le sofa avant de s’assoir, la chambre avant d’aller se coucher, etc. Gilles se badigeonne de OFF avant même de s’habiller le matin.

Malgré les petits inconvénients, nous sommes heureux d’avoir choisi Mérida. La température a été à peu près idéale en janvier et février et nous avons profité à fond de notre hiver ici, mais là, ça commence à être un peu trop chaud. De plus, la petite chatte qui nous accompagnait depuis notre arrivée et qui à notre grande surprise a eu des bébés, a été adoptée par une amie du propriétaire du Airbnb. Elle est venue la chercher avec ses deux petits vendredi dernier. On s’était attaché à eux et leur départ laisse un vide.

Bref, il est temps de rentrer à la maison et de retourner câliner les nôtres.