Celestún
2025-02-04

Aujourd’hui nous avons passé une magnifique journée dans la Reserva de la Biosfera Ría Celestún. La réserve est située sur la côte nord-ouest de la péninsule du Yucatan à environ 80 kilomètres (1 heure) de Mérida. La réserve est surtout connue pour la possibilité d’y voir une grande quantité de flamants roses.
De nombreuses embarcations sont disponibles pour amener les visiteurs vers les différents points d’intérêt du fleuve/lac d’une longueur d’environ 25 kilomètres. Chaque embarcation peut contenir jusqu’à 8 passagers en plus du pilote/guide. Il en coûte 3000 pesos par embarcation alors le prix par personne dépend du nombre de passagers. Notre chauffeur Antonio a trouvé un autre couple qui était prêt à partager l’excursion avec nous alors nous avons payé 1500 pesos pour Lynda et moi. Ça diminuait pour nous le prix de l’excursion sans nous imposer trop de monde dans le bateau qui aurait pu limiter nos points de vue.

L’eau est seulement profonde de 2 ou 3 pieds sur la quasi totalité du plan d’eau. C’est le type d’étendue d’eau que les flamants roses recherchent pour se nourrir et s’accoupler. Le guide expliquait que les ouragans de la dernière saison avaient fait augmenter un peu le niveau de l’eau changeant un peu sa couleur et sa composition sans trop d’impacts sur la faune locale.
Il y a d’autres endroits sur la côte du Yucatan où il est possible d’en voir mais c’est à Celestún qu’ils sont généralement les plus nombreux et qu’on a le plus de chances d’en voir beaucoup. Selon le guide la population totale au Yucatan serait de plusieurs dizaines de milliers de flamants roses. La nidification se ferait principalement à un autre endroit du Yucatan.


Nous aimions beaucoup quand des individus décollaient puis se posaient dans un autre groupe. À chaque fois ils semblaient courir sur l’eau au décollage et à l’atterrissage. Le pilote du bateau nous expliquait que le plumage des jeunes est blanc dans les premiers mois de leur vie et que c’est leur alimentation qui change éventuellement le pigment pour le rose, notamment les crevettes.
Je n’avais jamais réfléchi à quoi ressemblait le cri des flamants roses mais je n’aurais pas pensé que ça sonnait un peu comme un canard. À la quantité d’individus qu’il y avait assez près de nous pour les entendre (quelques centaines) ça donnait une cacophonie assez impressionnante.
Il y avait ensuite un autre arrêt à l’île aux oiseaux, une île de mangrove qu’on ne peut aborder et qu’on peut seulement observer du bateau. Par contre c’est très difficile de voir et surtout de photographier avec un téléphone des oiseaux à travers les branches. Quand on approchait de l’île on pouvait voir beaucoup d’oiseaux au sommet des arbres mais ils se concentrent dans le centre de l’île et ne sont donc plus visibles quand on est tout près.
À cet endroit il y avait potentiellement des centaines d’oiseaux de différentes espèces; pélicans, cormorans, hérons, grands échassiers roses, etc. Il y aurait plusieurs centaines d’espèces d’oiseaux dans la réserve à un moment ou un autre de l’année.

Nous avons ensuite eu droit à un passage dans un tunnel de mangroves. Le guide nous avait averti pour qu’on commence à filmer avant pour nous offrir une entrée digne d’un film d’action.
Nous avions aussi un arrêt de 10-15 minutes à un endroit nommé ojo de agua où il est normalement possible de se baigner. C’est un endroit où de l’eau douce d’une source souterraine sort pour se mélanger à l’eau du lac au milieu des mangroves, un peu comme l’eau des fameux cenotes.
Normalement l’eau de l’endroit est censée avoir une couleur turquoise (de là son nom d’œil d’eau) mais les nombreuses pluies de la dernière saison des ouragans ont aussi eu un impact temporaire à cet endroit. C’est aussi à cet endroit que nous avons vu un crocodile. Combiné à la couleur moins invitante de l’eau ça en a certainement fait réfléchir plus d’un qui avait l’intention de se baigner.

Après l’excursion notre chauffeur nous a déposé dans un excellent resto au bord de la mer pour luncher.

Après le repas nous avons marché un peu sur la plage, très belle avec beaucoup de coquillages. Il y avait passablement de vagues parce qu’il y avait pas mal de vent. Lynda a quand même été se saucer un peu puisque nous avions mis nos maillots sous nos vêtements.

Je n’aime pas assez me baigner pour le faire quand il y a de bonnes vagues même si l’eau n’était pas très profonde. Je n’ai pas pensé signaler à Lynda qu’on ne doit pas se baigner immédiatement après avoir mangé; ça aurait pu me faire une bonne excuse. 🤷♂️
Nous avons finalement marché un peu dans le village de Celestún, à la recherche du parc central, de l’église et de l’habituelle enseigne colorée du nom de l’endroit. Après nous être assis un peu dans le parc pour profiter de l’ombre et de la brise nous avions décidé de signaler à Antonio que nous étions prêts à repartir en le textant sur WhatsApp pour nous rendre compte qu’il était assis sur un autre banc pas très loin de nous.

Nous avons déjà réservé ses services pour une autre excursion vendredi le 14 février. Nous verrons notamment la cité maya de Uxmal au sud de Merida et ferons une visite dans un musée du chocolat. Miam!
Nous comptons aussi aller passer quelques jours sur le bord de la mer a Progreso au début de la semaine prochaine. C’est à environ 30 minutes au nord de Merida, Nous avions pensé originalement y aller en autocar mais après vérification il nous en coûterait seulement 30$ en prenant un Uber, ce que nous ferons probablement.
C’était certainement une journée exceptionnelle : tu souris sur toutes les photos ! 🙂
Tu sais pas. Les photos où on ne me voit pas je ne souris peut-être pas. 🤔