Vivre à Grecia

La vie à Grecia est très agréable. La météo est incroyablement stable à ce moment-ci de l’année. Depuis notre arrivée c’est toujours entre 28 et 30 le jour et entre 18 et 20 la nuit. Il fait soleil tous les jours avec seulement quelques nuages à l’occasion. Et il y a des épisodes plus venteux une ou deux fois par semaine. On l’apprécie le vent quand on marche et qu’il n’y a pas d’ombre.

Vendredi nous sommes allés pour une première visite à la « Feria del Agricultor », un marché public ouvert seulement les samedis et les dimanches. Les fruits et légumes sont à l’honneur mais il y a aussi d’autres produits comme de la viande, des fromages, des épices, de la boulangerie et des artisans locaux. Il y a aussi sur place quelques petits restaurants de nourriture locale. Il y a ce marché dans la plupart des villes ici au Costa Rica. Nous avions visité celui de Alajuela l’an dernier.

Nous avons fait le tour de toutes les allées mais nous nous sommes contentés d’acheter quelques pommes de terre, des tomates et du miel. Nous en avons profité pour boire un « batido » (smoothie) aux ananas-oranges-fraises; très frais et très rafraîchissant.

En attente de mon batido.

Ensuite nous sommes allés manger au resto très original où nous avions mangé l’an dernier lors de notre passage à Grecia: Los Jardines Vivero y Café. Il est situé à seulement quelques centaines de mètres de la feria. C’est un restaurant que nous aimons en raison de son concept original; on a l’impression de manger dans un jardin. Il est aussi possible d’y acheter des plantes, un peu comme dans une pépinière.

Devant le restaurant.
L’entrée du resto.
Le repas était encore très bon : salade poulet et pacanes pour Lynda et panini champignons-fromage-pesto pour moi.
Une partie du jardin où on peut se promener.

Ça ne coûte que quelques dollars pour monter à Grecia avec un Uber et sensiblement le même montant avec un taxi pour redescendre. Nous encourageons tout le monde. 🤗 C’est aussi plus facile commander un Uber à partir de la maison en utilisant l’application et c’est plus facile de prendre un taxi pour revenir puisqu’il y en a à plusieurs intersections a Grecia.

Il faut choisir les bons taxis pour éviter d’avoir des surprises sur le prix. Les taxis officiels sont rouges. Certains font du taxi avec leur voiture personnelle pour éviter le coût des permis et ils n’ont pas le compteur alors il faut convenir du prix de la course avant d’embarquer. Nous préférons donc les taxis officiels même s’il arrive selon notre prof d’espagnol tica que certains chauffeurs essaient de charger plus cher aux touristes en ne partant pas le compteur. Il faut leur dire à ce moment là « puede empezar la María por favor », c’est le nom donné au compteur. Quoique selon la loi le montant à payer à la fin de la course est le montant indiqué au compteur et donc ce n’est pas à l’avantage du chauffeur de ne pas le partir; mais la plupart des touristes ne connaissent probablement pas la loi à ce sujet.

Hier nous avons décidé d’aller au marché qui est à moins d’un kilomètre d’ici mais en faisant le tour par un autre chemin pour visiter un peu le coin. Ça donne un peu plus de deux kilomètres et nous voulions aussi voir s’il y avait des pentes puisque Google Maps disait que le chemin était relativement plat. Et bien nous avons constaté que l’emploi du terme « relativement » par Google est très relatif. Après une descente assez importante au départ le reste du chemin était pas mal une ascension constante plus importante par endroits. Ce qui n’a pas aidé c’est que nous ne décidions pas vraiment du rythme de la marche.

Tout de suite après le premier coin de rue nous avons croisé une femme avec deux chiens. Nous l’avions déjà croisée devant la maison en attendant un Uber; elle arrivait du petit sentier dans le bois qui débouche dans le petit parc devant la maison. Elle nous a donc reconnu hier et nous a demandé si nous habitions le quartier; il n’y a pas tant de maisons ici alors les résidents se connaissent. Nous lui avons expliqué en espagnol que nous louions la maison devant le parc pour sept semaines. Profitant de l’occasion nous lui avons demandé si elle connaissait le chemin que nous souhaitions emprunter et si c’était praticable. Elle nous a expliqué que oui et nous a proposé de nous accompagner disant qu’elle prenait seulement ce chemin quand elle était avec son mari ou ses fils, pour plus de sécurité et que nous ne devrions pas y aller seuls. Il y a une portion où il y a peu de maisons et seulement quelques fincas. Ça ne nous a jamais embêté jusqu’ici lors de nos promenades au Costa Rica puisque nous marchons seulement de jour. Elle nous a ensuite indiqué son bâton télescopique que nous n’avions pas vu à sa taille et elle nous a aussi dit qu’elle avait du pepper spray dans son sac 😳.

Alors que nous lui disions que nous pouvions faire le chemin seuls elle a décidé qu’elle nous accompagnerait pour cette fois et elle a entamé la marche. C’est donc elle et surtout ses 2 chiens qui ont dicté le rythme. 😃 Tout au long du trajet je me disais que c’était vraiment superflu le bâton et le pepper spray quand on se promène avec deux chiens, dont un gros berger allemand et un autre chien moins gros mais que je n’aimerais pas devoir combattre. 🤔

Nous avons jasé de choses et d’autres, en espagnol. Elle voulait même que nous allions prendre un café chez elle pour nous présenter son mari. 🤗 Par moment on ne pouvait pas parler parce qu’il y a un ou plusieurs chiens dans quasiment chaque maison ici; à notre passage avec les deux chiens se déclenchait immanquablement un concert d’aboiements. C’est d’ailleurs quelque chose qu’il faut accepter au Costa Rica les aboiements de chiens parce que c’est régulier, de jour et même parfois la nuit selon l’endroit. Il faut aussi ne pas avoir peur de se promener avec des chiens en liberté sans laisse et même sans maître; nous n’avons jamais eu de problème puisque la majorité du temps il nous ignore totalement.

Vers la fin du parcours alors qu’elle arrêtait pour un rafraîchissement notre « guide » voulait même nous acheter des pipas, des petites noix de cocos froides avec une paille. Les gens ici sont vraiment gentils et chaleureux dès qu’on commence à jaser un peu. Ça fait d’ailleurs plusieurs fois qu’on nous félicite pour la qualité de notre espagnol et ils apprécient beaucoup notre effort et notre insistance pour le parler. C’était le cas aussi pour notre chauffeur Uber de vendredi.

Samedi prochain nous allons prendre possession de notre voiture de location pour 10 jours et nous aurons plus de visites à raconter, notamment notre petit séjour à Jaco sur le bord du Pacifique.

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