Lynda au Costa-Rica

Gilles m’a gentiment laissé entendre que c’était à mon tour d’écrire quelques mots. Ça fait maintenant 7 semaines que nous somme au Costa-Rica et je ne regrette absolument pas la neige, la glace et le froid. Je souhaite ardemment qu’à notre retour la météo sois clémente.

La vie à Alajuela fut bruyante mais oh combien vivante. J’ai adoré voir les gens déambuler dans les nombreux parcs, y danser, y écouter de la musique, jouer et bavarder. Toutes les rues sont pleines de commerces et de gens et on trouve de tout. Après quasiment 3 ans de pandémie, j’ai redécouvert la vie communautaire qui me rappelait tellement le Canada de mon enfance.

Vivre dans un tel endroit, même pour seulement quelques mois, est non seulement salutaire pour notre santé mentale mais aussi pour notre santé en général. On y marche beaucoup parce que c’est plus facile que de se déplacer en voiture, on respire le grand air et nous mangeons mieux. On trouve des fruits et des légumes à profusion et il y a beaucoup de légumineuses dans la nourriture. Gilles semble avoir perdu du poids, mais on devra attendre notre retour à la maison pour en avoir la confirmation.

Gilles au début du voyage
Gilles après 7 semaines

Par contre, l’an prochain, je serai mieux préparée à faire face à quelques petits désagréments parce tout ne peux pas être parfait hein?

Ici ça prend des cheveux très court ou assez long pour les attacher correctement. J’ai parfois eu très chaud lors de nos randonnées, j’avais l’impression d’avoir un chapeau de fourrure sur la tête mais le pire a été dans les régions plus venteuses. J’ai eu des cheveux dans les yeux, le nez et la bouche beaucoup plus souvent que désiré et ça fait mal des cheveux dans les yeux. D’ailleurs, je suis étonnée qu’il m’en reste encore parce que j’en ramasse partout même dans mes plats au resto.

Fallait que je tienne la perruque.
J’étais tannée de tenir la perruque.

Malgré mes problèmes et complaintes, Gilles ne s’est pas gêné pour faire rafraîchir sa coupe dans un des nombreux barbiers qu’on retrouve à chaque coin de rue. Il est plus difficile de trouver des salons pour femmes et j’admet que j’avais peur de me retrouver avec la même coupe que Gilles.

Le chanceux

Aussi, mon chéri a beau être au Costa-Rica, il est toujours aussi addict à son téléphone et ce même en ma charmante compagnie au restaurant.

Ça ne l’empêche quand même pas de manger.

Ce qui m’a manqué le plus? Des livres et ma chatte. Le summum du bien-être pour moi est d’être confortablement assise dehors avec un bon livre. Je n’aime pas trop lire sur ma tablette. Un soir, nous avons rencontré une espagnole professeur d’anglais dans un restaurant de Zarcero et après lui avoir demandé s’il y avait une librairie en ville qui vendait des livres en Anglais, elle m’a proposé d’aller chez elle et de piger dans sa bibliothèque. Elle m’a donné son numéro de téléphone mais la gêne et la peur d’abimer un livre emprunté m’ont empêché de profiter de l’offre. En tout cas, ça démontre bien la gentillesse des ticos.

Pour ce qui est de notre cocotte, heureusement nos gardiennes nous tiennent au courant du déroulement de ses journées.

Une journée dans la vie de Cassiopée.

Autre petit inconvénient, il fait un peu froid à Zarcero. Naturellement, je n’ai pas pris dans mes valises un bon gilet chaud. Une chance que Gilles en avait amené quelques uns, j’ai pu lui en voler un pendant qu’il était sur son téléphone. 😃

2 Replies to “Lynda au Costa-Rica”

  • Bienvenue dans le club des cheveux fatigants (dont je ne fais plus partie depuis peu). Faut une casquette ou un bandana ou, si tu veux avoir l’air hippie : un bandeau. Danielle a tout un assortiment de chapeaux. C’est sûr que plus longs on peux les attacher, mais pour ma part ils étaient tellement fins que par grands vents, ils étaient indomptables et il faillait une forme de gel en plus. Voilà pour la chronique capillaire. J’encourage Gilles à t’encourager à écrire, ça fait changement et ça nous donne un autre point de vue. Bisous et tourlou !

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