Parque Nacional Cahuita

Hier c’était une journée de randonnée dans le Parque Nacional Cahuita dont l’entrée est située dans le village du même nom. Le parc se rend en fait jusqu’à la plage Playa Negra où est situé notre hôtel Banana Azul mais je doute que nous aurions pu trouver les sentiers en y accédant de la plage. L’entrée au parc est gratuite mais il est suggéré de faire un don pour la gestion et la maintenance du parc.

Une petite affiche colorée de plus à notre palmarès.

Tout d’abord une petite anecdote. Nous sommes de nouveau tombés dans le panneau des stationnements près des parcs nationaux. Nous avions fait la même erreur près du parc Manuel Antonio l’an dernier. Quelques centaines de pieds avant d’arriver au parc un individu avec un dossard nous dirige vers un stationnement dans un champ gazonné. Nous y allons et on nous charge 3000 colónes (environ 7 dollars) pour le stationnement. Nous débarquons de l’auto et marchons vers l’entrée du parc. Tout juste avant d’arriver une affiche indique “Parqueo 0 colónes”; c’est le stationnement officiel du parc et il est gratuit. 🤗 Un peu partout au Costa Rica des gens font de l’argent de manière non-officielle avec le stationnement. On retrouve notamment près des parcs dans les villes des gens avec un dossard qui aident les gens à se stationner et qui pour un petit montant “surveilleront” la voiture. Les gens donnent habituellement 1000 colónes même si dans les faits, une fois qu’on s’éloigne de la voiture ils ne s’en préoccupent plus vraiment. Ils vont parfois aussi espérer recevoir quelque chose au retour à la voiture.

A l’entrée du Parque Nacional Cahuita.

Pour revenir à notre randonnée nous avons marché près de 9 kilomètres au total pour aller jusqu’à Punta Cahuita au bout de la péninsule et en revenir.

Notre parcours marqué par la ligne rouge.

Le sentier était en général assez facile à parcourir; plat pour la majeure partie et assez large pour quelques personnes au début mais devenant de plus en plus étroit au fur et à mesure qu’on s’éloigne de l’entrée. Ce n’est pas très grave parce que plus on progresse et moins il y a de monde. Certains segments (comme sur une centaine de mètres au début) sont recouverts de petites planches, probablement pour donner un accès à la plage qui longe le parc aux personnes à mobilité réduite. Un autre segment après quelques kilomètres prend également la forme d’un petit pont au-dessus d’une portion occasionnellement marécageuse.

Il faut par contre toujours porter attention où l’on met les pieds parce qu’il y a souvent des racines qui sortent du sol et qui sont autant d’opportunités de trébucher ou de se tourner une cheville. Il fait aussi passablement chaud dans le sentier même si le soleil n’y plombe pas. Il n’y a pas de vent et l’air est chargé d’humidité. Il n’a pas fallu beaucoup de temps à quelqu’un comme moi qui a chaud à travailler devant mon ordinateur pour être trempé. Qu’à cela ne tienne nous avons tenu le coup jusqu’à notre objectif de Punta Cahuita.

Une petite pause avant d’entamer un nouveau segment du sentier.

Nous aurions pu aller encore plus loin car le sentier se prolonge sur 4-5 autres kilomètres mais il ne fait pas une boucle vers l’entrée alors il faut compter le double de la distance pour revenir à l’entrée. Et il faut tenir compte que le parc ferme à 16 heures.

Nous avons eu l’occasion de voir plusieurs animaux au cours de notre parcours, surtout des “monos cara blanca”, des capucins à face blanche. Ils sont probablement habitués à voir des gens parce qu’ils ne sont pas trop farouches. J’imagine que des gens les nourrissent bien que ça soit interdit.

Ils sont très agiles.
Ils ne sont pas trop farouches mais gardent un œil vigilant sur les passants.
Pendant que nous étions assis sous l’abri à Punta Cahuita celui-là est venu voir si nous n’avions pas laissé traîner quelque chose sans surveillance; ils sont alors très rapides pour s’en accaparer comme nous avons déjà constaté sur des vidéos de touristes au Costa Rica.
Nous avons aussi rencontré ce raton-laveur qui déambulait nonchalamment au milieu du chemin; il a quasiment fallu se tasser pour le laisser passer.
Nous avons aussi eu la chance de voir un paresseux même s’ils sont incroyablement difficiles à trouver.
Un autre spécimen de paresseux, un peu plus actif celui-là.

À notre sortie du parc à la fin de notre randonnée nous nous sommes mis à la recherche d’un endroit qui sert de bons jus de fruits mais nous avons plutôt trouvé un endroit qui fait de la crème glacée et des sorbets. Lynda a choisi un cornet avec chocolat et ananas et moi un cornet avec fraises et ananas. C’était très rafraîchissant après cette chaleur humide. Au retour nous avons relaxé pour le reste de l’après-midi avant un autre excellent repas au restaurant de l’hôtel.

Aujourd’hui nous allons marcher jusqu’à Puerto Viejo. Nous voulions le faire plus tôt cette semaine mais il s’était mis à pleuvoir dès notre arrivée sur la route; nous avions donc choisi d’y aller en voiture. C’est toutefois une petite ville très difficile à parcourir en voiture; les rues sont très étroites, il y a des cyclistes et des piétons partout dans les rues, il y a des voitures et des camions stationnés en double et il y avait en plus des travailleurs qui s’affairaient à réparer les rues à différents endroits. Ce sera plus facile à pieds.

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