De la plage aux montagnes

Pour nos deux dernières journées à Uvita nous avons fait quelques sorties. Vendredi nous sommes allés voir une cascade dont les propriétaires du AirBnb parlaient dans leur guide de bienvenue: Catarata Uvita. La cascade n’était pas particulièrement impressionnante et le sentier pour s’y rendre un peu hasardeux mais c’était amusant de voir les jeunes plonger du haut de la cascade ou descendre la cascade comme une glissade d’eau.

Un jeune glisse dans la cascade. Il a même réussi à le faire debout ensuite.

Le site comportait trois bassins dont la profondeur est de 12 pieds: un sous la cascade principale, un deuxième un peu plus bas où les moins hasardeux se trempaient et un troisième encore un peu plus bas où il n’y avait personne. J’ai postulé à Lynda que ce troisième bassin sert seulement à récolter les cadavres de ceux qui se tuent en sautant à la cascade. Leur corps suit le ruisseau jusqu’au troisième bassin où ils sont plus faciles à récupérer. Personne ne s’y baigne donc parce que ce n’est pas agréable. C’est une théorie. 🤷‍♂️

Deuxième bassin un peu plus bas pour ceux qui sont moins adeptes d’adrénaline.

Le site comporte aussi un Mariposario, un jardin de papillons. Il ressemblait à s’y méprendre à celui que nous avions vu à El Valle de Anton au Panama. C’était d’ailleurs les mêmes espèces. Ceux dont les ailes semblent bleues ne le sont pas en fait. Notre guide au Parc Manuel Antonio nous avait expliqué que c’est seulement le reflet du soleil qui les fait paraître bleues en raison de l’iridescence créée par de petites écailles transparentes.

Un papillon “morpho bleu” dont le nom désigne plusieurs espèces.
Le dessin des ailes du morpho bleu imite l’aspect de différents oiseaux.
Un papillon m’a fait l’honneur de se poser sur moi. Il était peut-être attiré par le bleu de mon chandail et me considérait comme un lointain cousin.
Sur le sentier il y avait cette balançoire qui a permis à Lynda un petit retour à l’enfance.

Samedi nous sommes retournés au Parque Nacional Marino Ballena cette fois en après-midi pour voir l’effet de la marée haute sur la queue de la baleine. Le point culminant était à 19:00 et nous ne pensions pas pouvoir voir le sable disparaître entre les deux baies mais l’eau montait rapidement comme nous avons pu le constater. Nous placions nos sandales à 30 ou 40 pieds de la mer et pendant quelques minutes rien ne semblait se passer. Puis soudainement une vague poussait plus loin et une ou deux autres immédiatement après et il fallait récupérer les sandales. Nous sommes arrivés vers 15:30 et vers 16:30 les vagues des deux baies se rejoignaient et effaçaient graduellement toute trace de la queue de baleine qui mesure pourtant quelques centaines de pieds de large à marée basse. On le voit très clairement sur la photo d’en-tête de cet article si on compare à la photo d’en-tête de l’article précédent qui montre la queue de baleine à partir du promontoire, donc dans la direction inverse. Nous n’avons pas pris la chance de retourner sur le promontoire vu l’avancée quand même assez rapide de la marée mais plusieurs personnes le faisaient même après que le sable ait été submergé. Plusieurs comme nous par contre arrêtaient où le sable arrêtait.

Pendant notre attente de la marée nous avons pris d’innombrables photos dont je vous fais grâce ici. On essayait en fait de prendre des photos libres de monde mais c’était peine perdue. Bien qu’il n’y avait pas des milliers de personnes sur la plage il y avait toujours quelques personnes qui revenaient ou qui allaient vers le promontoire. Nous avons même fait un échange de prise de photo avec un couple des Laurentides.

Une photo gracieuseté de compatriotes québécois.
Contemplation de la mer et réflexion sur le sens de la vie. 🤔

Même la plage entre les arbres et la mer avait considérablement diminué entre notre arrivée et notre départ. Et la petite rivière que nous devions traverser entre l’entrée et la plage était plus large et plus profonde.

À l’aller j’avais de l’eau aux chevilles. Au retour c’était pas mal plus haut.
Il y a plus de photos de moi parce que Lynda fait de meilleures photos que moi. Pourtant mon modèle est beaucoup plus beau que le sien.
Au retour de la plage Lynda a trouvé des chevaux. 🤦‍♂️

Hier (dimanche) c’était jour de déménagement entre Uvita et Paraiso notre dernier AirBnb. Et oui, déjà. Google Maps et Waze nous offraient trois itinéraires allant de 180 kilomètres et 3 heures 30 à 250 kilomètres et 4 heures 30. J’ai eu la bonne idée de regarder ce qu’on disait sur internet à propos des différentes routes. J’ai notamment trouvé un blogue intéressant sur le Costa Rica dont un article faisait une évaluation des différentes routes. Le site est Two Weeks in Costa Rica. L’itinéraire le moins long passait à travers les montagnes via une route dont le blogue mentionnait notamment pour un tronçon de cette route : Section between Cartago and San Isidro de El General is very mountainous. This stretch is known locally as Cerro de la Muerte (Hill of Death). The road is in good condition but is narrow and very high altitude.

Vous comprendrez que nous avons opté pour le tronçon le plus long et où nous refaisions en sens inverse une bonne portion du parcours que nous avions fait entre Monteverde et Uvita. En fait j’ai décidé et Lynda ne s’est pas opposée. Le trajet nous faisait repasser aussi à côté d’Atenas (notre premier AirBnb) et nous faisait effleurer San Jose (la capitale) et traverser Carthago (l’ancienne capitale).

La capitale San Jose. Le toit blanc derrière le lampadaire est le stade national.

La route jusqu’au AirBnb s’est bien déroulée à part un ou deux mauvais tournants, un nombre impressionnant de cyclistes (dont de multiples pelotons) et Waze dont il a fallu fermer la trappe parce qu’il a essayé pendant des kilomètres de nous faire retourner prendre la route “Cerro de la muerte”. Le parcours s’est tellement bien déroulé que nous sommes arrivés un peu trop tôt à Paraiso pour prendre possession du AirBnb. Nous avons trouvé par hasard un resto qui s’est encore une fois avéré excellent. Jusqu’à présent nous avons beaucoup aimé tous les restos que nous avons essayé, autant les typiques que les internationaux.

Un bon lunch au El Rincon Bar y Restaurante avec un beau petit chat en prime.

Notre dernier AirBnb qui est aussi le moins cher par nuit est vraiment magnifique. La vue est incroyable. Il fait partie d’une plantation de café qui appartient au père de la propriétaire. C’est leur maison de séjour quand ils viennent au Costa Rica. C’est une tica qui a épousé un grec et ils vivent au Canada depuis plus de vingt ans. Il y a une deuxième maison aussi louée sur AirBnb sur le domaine en plus de la maison principale de la hacienda qui est sur une butte juste derrière celle où l’on se trouve. La propriétaire nous a indiqué que l’on pouvait arpenter à loisir les sentiers de la plantation, ce que nous ferons cette semaine.

De l’espace bureau et lecture nous avons vu sur la vallée d’Orosi et du village du même nom. Nous irons sûrement le visiter également. Nous avons peut-être trouvé ici notre climat idéal dans un endroit qui n’est pas touristique; tout pour nous séduire. La température le jour est d’environ 20 degrés mais le soleil est chaud. Il vente toujours un peu. La nuit ça descend à 11-12 degrés. Pas de climatisation. Pas de chauffage.

Petite expérience de télétravail avec une vue très sympathique. 🙂
Cet après-midi nous avons eu la visite d’Oso le chien du couple qui habite un peu plus bas et qui accueille les locataires de la maison. Bien élevé le chien: il n’est jamais entré bien que la porte était ouverte.

Demain matin nous irons visiter le jardin botanique Lankaster Gardens à Paraiso. C’est seulement à une dizaine de minutes d’ici. En après-midi ce sera du télétravail pour moi avec deux réunions en fin d’après-midi.

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