El Castillo hacia San Juanillo

Aujourd’hui on est passé des montagnes pluvieuses aux plages ensoleillées. Environ 235 kilomètres parcourus en près de 6 heures si on compte un lunch à Corobici, une erreur de parcours dans Liberia et un arrêt pour mettre de l’essence.

En première partie de parcours il fallait contourner le lac Arenal en entier. Ce lac a été agrandi par la construction d’un barrage en 1974 pour augmenter la production d’électricité du pays. Sa superficie a été doublée pour occuper 85 km carré et il a fallu 4 ans pour qu’il se remplisse à son niveau actuel.

J’avais prévu faire un arrêt dans un resto nommé Tijanas Arenal pour prendre une bouchée et surtout profiter d’une vue du lac de son extrémité nord-ouest. Le resto est situé sur une pointe de terre qui avance dans le lac. En voyant une affiche du resto au moins 15-20 kilomètres avant d’y arriver je me disais qu’on verrait une autre affiche plus près du but; inutile donc de programmer un arrêt sur le parcours GPS. Par la suite la route qui contourne le lac demandait toute mon attention avec une courbe, une montée, une courbe, une descente, une courbe, un trou, une bosse et même des vaches.

Des piétons un peu différents.

Quand j’ai commencé à penser qu’il faudrait bien qu’on voit le resto avant d’être rendus trop loin, nous étions un peu avant Tilaràn au sud du lac que nous avions complètement contourné. Lynda a quand même réussi à prendre quelques photos lors d’un arrêt en bord de route à un endroit prévu pour ça.

Dernière vue du lac Arenal de son extrémité sud-ouest.

Au début de notre jonction avec l’autoroute 1 nous avons décidé d’arrêter pour luncher dans un resto à Corobici sur le bord de la rivière du même nom.

Vue de la rivière Corobici du restaurant Rincón Corobici.

L’autoroute 1 s’est avérée notre première expérience d’autopista au Costa Rica. Finalement des pointes à 80 km/h et même 90. J’étais fou comme de la marde. 🤪 Les limites ici sur les autoroutes sont toutefois comme celles qu’on avait aussi connues au Panama, totalement imprévisibles et incompréhensibles. Un petit bout à 60, puis un petit bout à 80, puis un à 90, puis on retombe à 60. Et ça manque aussi parfois totalement de cohérence: une pancarte indique 60 mais sur la chaussée ça dit 90 et Waze indique 80. Alors on suit le trafic mais pas trop.

Nous devions bien sûr éventuellement payer pour cette portion de parcours plus facile. Waze nous indiquait encore 90 minutes de route mais seulement 40 kilomètres. Puis nous sommes arrivés au tournant vers San Juanillo qui nous a mené sur une route de gravier. Un beau 30 kilomètres à se faire brasser le popotin pendant 1 heure avec le nuage de poussière qui nous accompagnait tout le long.

Route de San Juanillo en gravier.

Disons que ça valait quand même la peine. Le petit village de San Juanillo semble très bien, la maison est simple mais a tout ce qu’il faut et les plages sont à 5 minutes de marche et sont très belles. On sent une belle vibe dans la ville.

Notre chez-nous jusqu’au 26 décembre. C’est ici que nous fêterons Noël.

Les 2 plages que nous visiterons sûrement plusieurs fois sont en fait des croissants qui sont dos à dos; on avance dans la mer en marchant avec une plage à gauche et une plage à droite.

Nous sommes encore une fois assez bien situés dans le village; près des plages, près des restos et près de la petite épicerie. Et c’est déjà pas mal assuré qu’avec ce 30 kilomètres de graviers pour retourner découvrir les environs, on n’en sortira pas trop souvent. 😎

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