Santa Fe – David

Exceptionnellement le billet d’aujourd’hui contiendra peu de photos et ce pour plusieurs raisons:

  1. Nous avons fait plus de 4 heures de route aujourd’hui
  2. J’ai trouvé le moyen d’attraper un rhume qui a commencé à se manifester il y a deux nuits, ce qui fait que je dors un peu plus mal depuis 2 nuits (et oui, un rhume)
  3. Notre attention était portée sur les limites de vitesse qui changent au gré du vent et sur le cours d’espagnol que nous écoutons dans la voiture

Cela m’amène à parler de deux aspects de la conduite au Panama. Nous essayons de comprendre ce qui motive les changements de limite de vitesse depuis notre arrivée et quand on pense qu’on a compris on réalise qu’on a rien compris.

Aujourd’hui par exemple nous avons eu sur l’espace d’une vingtaine de kilomètres sur la Panamericana quelques petits tronçons à 100 km/h mais qui prenaient fin après 2 ou 3 kilomètres. La route n’était pas plus droite ou plus large ou en meilleur état. C’était juste assez pour titiller et donner envie d’aller un petit peu plus vite. C’est très difficile de rouler sur une route qui est en fait une autoroute et de devoir le faire à 80km/h ou même à 60 km/h avec des passages à 40 km/h. La seule façon que j’y arrive c’est en activant le régulateur de vitesse, sinon la dénivellation de la route aussi petite soit-elle fait en sorte que j’accélère au-delà de la vitesse permise par 10, 20 ou même 30 km/h.

Et on a pu constater depuis notre arrivée que la présence policière est constante; on croise un policier en moto à tous les 10-15 kilomètres, parfois de l’autre côté de l’autoroute mais en raison de tous les « retornó » disponibles il n’y a pas de chance à prendre.

Nous avons d’ailleurs eu droit à deux autres check points aujourd’hui; au premier j’ai dû fournir le permis et le passeport et le policier a même crié quelque chose à l’autre policier plus loin en lui montrant mes documents. Il lui disait peut-être à quel point j’avait de beaux cheveux ou que j’étais un acteur connu. Au deuxième contrôle le policier nous a à peine jeter un coup d’œil.

Pour revenir aux limites de vitesse nous avons même parcouru un tronçon droit et plat sans âme qui vive à 80 km/h qui était suivi d’un tronçon d’environ 1 kilomètre à 100 km/h dans une courbe où l’on trouvait une rue transversale et un arrêt d’autobus… rien à comprendre.

On trouve aussi ici un très grand nombre de passerelles pour piétons au-dessus des autoroutes, surtout quand il y a des arrêts d’autobus. J’en ai vu quelques-unes qui comportaient même des rampes d’accès pour les chaises roulantes. Beaucoup d’entre elles ont l’air relativement récentes. À peu près personne ne s’en sert. 😃 Les piétons enjambent le parapet de ciment entre les voies de l’autoroute. C’est vrai qu’il y a peu de voitures sur l’autoroute et que les gens ont largement le temps de passer sans se faire frapper. Les seuls endroits où j’ai vu des gens utiliser les passerelles c’est en se rapprochant de la ville de David, notre destination aujourd’hui; la raison était simple, il y avait une clôture de métal sur le parapet sur quelques centaines de pieds avant et après la passerelle.

Le deuxième aspect de la conduite que je trouve fascinant est la conduite dans les villes. Il y a peu de lumières. Les rues dans un sens comportent des arrêts et celles perpendiculaires n’ont pas d’arrêt. Pour couper le flot de circulation il suffit d’un petit coup de klaxon très bref et d’une petite prière puis on traverse l’intersection en espérant que les véhicules s’arrêteront. J’ai parfois tendance à vouloir aider en laissant passer quelqu’un (quand je suis celui qui n’a pas d’arrêt) mais lorsque je le fais ils sont plusieurs à s’enfiler pour profiter de ma largesse. Lynda trouve ça un petit peu stressant; je le sens dans son « body language ». 😃

Demain nous allons visiter un peu la ville de David et essayer de trouver:

  1. Une buanderie
  2. Une bouteille de Bailey’s pas cher (on avait pas pu acheter celle de l’épicerie à El Valle en raison des élections)

On va aussi probablement essayer d’aller voir au moins une plage au sud de la ville.

Buenas noches!

P.S. Il a plu à boire debout du milieu de l’après-midi jusqu’au milieu de la soirée. Nous avons donc décidé de manger au restaurant de l’hôtel. Ce fut notre seule photo de la journée.

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