Wanaka – Te Anau
2018-10-17

Aujourd’hui nous disions au revoir à Wanaka, son lac et ses merveilleux panoramas.
Pour la route vers Te Anau nous avions 2 options: une plus droite mais en faisant un détour et une route scénique plus courte. Quand on a demandé à l’hôtel de nous décrire la route scénique on nous a mentionné qu’elle était plus sinueuse, plus étroite et avec plus de dénivelés que ce que nous avions rencontré jusqu’à présent. Nous avons choisi le détour n’en déplaise au GPS qui a bien essayé sur plus d’une dizaine de kilomètres de nous faire revenir en arrière. Nous avions envie d’un peu de ceci:
Nous avons quand même eu droit à quelques passages auxquels on nous a habitué jusqu’à présent, notamment un peu après Cromwell puis en longeant le lac Wakatipu près de Queenstown.
D’ailleurs, Lynda avait décidé de conduire un peu lorsque j’avais décidé d’arrêter à Cromwell après avoir vu ces gigantesques fruits au loin. La route avait été facile jusque là. Elle a donc pris le volant comme en témoigne la deuxième photo.
Mais assez rapidement nous avons rencontré une série de virages successifs en hauteur dans la région de la gorge de Kawarau où nous sommes arrêtés parce que je souhaitais prendre quelques photos.
Au moment de repartir elle a suggéré que je reprenne le volant parce qu’elle avait peur de ralentir la circulation. Elle n’a pas conduit beaucoup ici jusqu’à présent et il ne faut surtout pas sous-estimer le kilométrage nécessaire pour être à l’aise avec des virages serrés répétitifs en conduite à gauche. À la fin d’une séquence de 10-15 kilomètres j’apprécie moi-même quelques lignes droites entre des pâturages de vaches ou de moutons, ce à quoi nous avons finalement eu droit quelques dizaines de kilomètres après Queenstown. Le reste de la route a été sans histoire mais toujours avec de magnifiques paysages.
Quelques dizaines de kilomètres avant d’arriver à Te Anau nous avons commencé à voir ces beaux petits arbustes qui ont rapidement meublé des champs et des collines complètes. À défaut de connaître leur nom je les ai baptisé les petits pouilleux.
Nous sommes finalement arrivés à notre hôtel à Te Anau vers 15 heures. Après avoir rapidement laissé les bagages dans la chambre nous sommes allés nous promener dans le village puisque notre hôtel est situé dans le « Town Center ». Nous avons fait un arrêt dans un centre photos où j’ai utilisé un de leurs ordinateurs pour transférer mes photos de saut en parachute de ma clé USB à mon Dropbox. Toutefois je ne suis pas encore capable d’ouvrir mes photos sur mon iPhone ou mon iPad; décidément.
Nous avons ensuite mangé un « late lunch », vers 16 heures puisque nous avions une activité de 17 heures 30 à 20 heures. Je pensais que j’en avais fini de sortir de ma zone de confort dans ce voyage mais il restait cette activité. Nous avions rendez-vous avec des vers luisants dans des grottes sur le bord du lac Te Anau. Soit dit en passant ce lac est le deuxième plus grand de la Nouvelle-Zélande après le lac Taupo dans l’île nord que nous avions aussi vu brièvement plus tôt dans le voyage. Alors que le lac Taupo est le cratère d’un volcan le lac Te Anau a été formé par les glaciers et il est très profond; en moyenne plus de 200 mètres avec des portions jusqu’à plus de 400 mètres. On peut aussi boire son eau sans aucune filtration.
Nous avons donc embarqué sur un catamaran pour une traversée du lac d’environ 30 minutes. J’étais assez confiant de ne pas répéter la mésaventure d’Abel Tasman puisque l’eau était passablement calme. 🙂
Pour la visite il y avait un guide par groupe de 8 à 10 personnes. Les groupes entrent un à la fois avec un intervalle de quelques minutes. On entre à pieds dans les grottes puis on suit un petit sentier grillagé au-dessus de la rivière qui coule dans les grottes. Le passage est plus ou moins étroit et plus ou moins haut selon les endroits (voilà le « hors de ma zone de confort »). C’est assez obscur et seul le guide a une petite lampe de poche qu’il allume à l’occasion et il y a quelques petites lampes disséminées ici et là. Nous arrivons à un endroit où il faut être très silencieux; les vers luisants sont influencés par le bruit à ce que le guide nous a dit. À cet endroit nous embarquons dans une barque où l’on s’asseoit sur un petit banc au centre et face au côté de la barque.
Le guide nous mentionne de rester biens assis et de ne pas mettre les mains sur le côté de la barque puisque celle-ci va frotter contre les parois par moment et que nous allons circuler dans une totale obscurité. Le guide qui est à l’avant de la barque se sert d’un câble fixé dans le haut des parois pour lentement faire progresser la barque. Nous avançons ainsi lentement et pouvons voir des groupes de vers luisants au plafond comme autant de petites étoiles. Ce n’est pas le moment de l’année où leur nombre est le plus élevé; ça arrivera pour eux à l’été autour de Noël.
Nous nous rendons jusqu’à un endroit où il y en a un peu plus et où le guide arrête la barque qu’il fera très lentement tourner pour le chemin du retour. À cet endroit les vers sont à un pied au-dessus de nos têtes et je réalise aussi que ça veut dire que le roc est à un pied au-dessus de nos têtes; plusieurs dizaines de pieds de roc. Je vais donc me concentrer sur les belles petites étoiles au-dessus de ma tête (oui oui, des étoiles et pas des vers au plafond d’une grotte sous la montagne). J’étais un peu inconfortable mais je blague car c’est très beau à voir. Après un bon 45 minutes sous terre nous reprenons le chemin de la sortie. Nous n’avons aucune photo de cette visite puisqu’il était interdit d’en prendre.
Puis retour en catamaran jusqu’au quai ce qui a donné lieu à de très belles photos.
J’ai aussi pu prendre une photo de Lynda avec un rare Takahe une espèce menacée. 🙂
Vers 20 heures 30 nous avons soupé à la Dolce Vita un sympathique petit resto italien à côté de l’hôtel. Demain on se lève tôt pour notre belle croisière sur le Milford Sound. Demain marquera aussi le début de notre dernière semaine en Nouvelle-Zélande.